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Antonio da Silva: Sol (Paperback, 2023, Rouergue) 4 étoiles

Aqua. Sa peau dorée, rasée de la tête aux pieds. Les membranes entre ses doigts …

Un récit SF écolo postapocalyptique avec un brin d'optimiste

4 étoiles

On me dit "éco-SF", ça m’interpelle. Du coup, je n’ai pas trop hésité à acheter ce livre lorsque l’auteur était en dédicace au Salon de Montreuil. Lecture extrêmement rapide. La plume de l’auteur est fluide et addictive. La sensation que tout se déroule vite vient également du découpage du récit en chapitres extrêmement courts (en moyenne trois à quatre pages, parfois même une ou deux pages). Il y a beaucoup de tension et d’action tout au long, le tout parsemé de séquences émotions. Il y a très peu de temps mort. On ressent bien la sensation d’urgence et de fin du monde. Un monde postapocalyptique avec deux clans que tout oppose : les Karnis (humains) qui vivent cachés pour se protéger des poussières d’un monde pollué à la dérive et les Solariens qui vivent isolés sur une île paradisiaque protégée de la pollution par de sortes de grandes souffleries qui repoussent les poussières, une île où les animaux et les plantes sont protégés. Ces clans que tout oppose vont se retrouver à collaborer pour sauver ce qui peut être encore sauvé de la planète Terre. Du moins, des adolescents des deux clans vont travailler ensemble et faire fit de leurs différences et aller à l’encontre des adultes et de ce que leurs sociétés respectives leur a enseigné. Un roman qui parle donc aussi d’amitié, de tolérance, d’abnégation, de collaboration, de sacrifice en plus du propos sur l’écologie. On sent que ce roman est à destination de la jeunesse. En effet, il se dégage de l’optimisme et de la lumière dans cet univers postapocalyptique (et pourtant il y a quelques atrocités décrites, mais le fond étant très tourné vers l’optimisme bizarrement ça ne choque pas). Bref un roman que je conseillerai bien à de jeunes ados, car les propos du livre font réfléchir.